Posséder une copie de ce gène dans son ADN augmente le risque par trois de développer la maladie au cours de la vie. Deux copies augmentent le risque de… 8 à 12 fois. Le mécanisme d’action de ce gène, qui jusqu’à présent était mal compris, vient d’être en partie mis à jour dans une étude du MIT publiée dans Nature. Au cœur du processus : une mauvaise distribution du cholestérol dans le cerveau, responsable de la baisse des fonctions cognitives.

Une cellule nerveuse avec (à gauche dans le cercle rouge) le réticulum endoplasmique dans lequel le cholestérol est stocké sous l’action du gène APOE4. Ce qui empêche la gaine de myéline (le cordon, en bas) de se former et de transporter le signal électrique dans le cerveau.
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